Au mois de mai, Mode Ouverture s’associe à Engrenage Artistique pour vous proposer une exposition consacrée à Fernand LÉGER, et plus particulièrement à son travail sur les mains.
Les mains selon Fernand LÉGER, un rendez-vous à ne pas manquer !
Fernand Léger, peintre et sculpteur français du XXe siècle, a nourri une fascination particulière pour les mains des travailleurs, qu’il considérait comme des symboles puissants de la force humaine et de la créativité. Dans son œuvre, les mains ne sont pas de simples détails anatomiques ; elles deviennent des vecteurs d’expression, des témoins silencieux de l’effort, de la précision et du savoir-faire artisanal.
Cette passion s’inscrit dans la démarche artistique de Léger, influencée par le cubisme et le modernisme, où il cherche à célébrer la beauté de la vie quotidienne et la dignité du travail manuel. Ses peintures mettent souvent en scène des ouvriers, des mécaniciens et des artisans, leurs mains magnifiées par des formes géométriques audacieuses et des couleurs vives. Il voyait dans ces mains des outils essentiels, des prolongements de l’esprit humain capable de transformer la matière brute en œuvres complexes.
Dans des œuvres comme « Les Constructeurs », Léger sublime les mains des ouvriers, les représentant comme des éléments centraux de la composition. Elles agrippent, soulèvent, construisent, incarnant l’harmonie entre l’homme et la machine à une époque de profonde transformation industrielle.
Ainsi, à travers son art, Fernand Léger rend un hommage vibrant aux travailleurs et à la noblesse de leurs gestes. Sa passion pour les mains traduit une vision humaniste où le travail manuel est reconnu dans toute sa splendeur, essentiel à la construction du monde moderne.
Les associations Engrenage Artistique et Mode Ouverture ont choisi cette thématique pour présenter une exposition photographique. Les membres de la Masterclass ont réalisé une centaine d’images, toutes en noir et blanc, illustrant les mains au travail ou tout simplement en action, dans nos vies quotidiennes.
